Etre psychologue est plus qu'un métier, c'est une passion!

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Malgré une formation universitaire riche, il reste essentiel, selon moi, de continuer à interroger ma clinique, mon positionnement, élargir mes connaissances, développer de nouvelles compétences afin de rester à l'écoute et de toujours m'adapter aux changements individuels et sociétaux.

 

C'est ainsi qu'après de nombreux échanges avec des confrères formés à l'EMDR, il m'a paru intéressant de regarder de plus près en quoi cette thérapie consiste réellement.

 

Dès les premiers de jours de formation, ce fut une révélation!

Au delà du fait que je buvais les paroles du formateur, aussi passionné que passionnant, cette technique me semblait fascinante. Il me tardait de pouvoir l'intégrer dans ma pratique. 

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Très vite, lors de mes séances et suite aux retours de mes patients, il semblait que l'EMDR était un outil clinique alternatif susceptible d'apporter des résultats, là où d'autres approches thérapeutiques avaient échoué.

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J'ai donc décidé de continuer de me former aussi bien pour les enfants que les adolescents ou encore les adultes sur diverses problématiques. Mais alors quelle est cette méthode? En quoi consiste-t-elle? En quoi peut-elle vous aider? Je vous explique tout plus bas!

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Qu’est-ce que l’EMDR ?

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L’EMDR, qui signifie Eye Movement Desensitization and Reprocessing (Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires), est créé en 1987, par la psychologue et thérapeute comportementale américaine, Francine Shapiro.
Cette psychothérapie est reconnue comme un traitement de choix pour le Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT).

 

Elle est aujourd’hui recommandée par des instances telles que la Haute Autorité de Santé, l’Organisation Mondial de la Santé ou encore l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, dans le cadre de la prise en charge d’un stress post-traumatique.

 

A qui s'adresse cette thérapie?

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L’EMDR s’adresse à des patients présentant divers troubles tels que : des troubles anxieux, une dépression, des phobies, des troubles du comportement alimentaire, un deuil, des douleurs chroniques, mais également des problématiques plus larges, comme un travail sur l’estime de soi, des difficultés d’engagement, une volonté d’affirmation, un problème d’insécurité…

 

Il n’y a pas de contre-indications en EMDR, mais des précautions à prendre ou des aménagements à mettre en place en fonction des spécificités des patients.

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Comment fonctionne-t-elle ?

 

Elle repose sur le modèle du « processus de traitement adaptatif de l’information ».

Cette thérapie part du principe que chaque pathologie, symptôme ou problématique, sont générés par des événements perturbants, ou vécus comme traumatique par le passé : des événements qui n’auraient pas été « digérés » ou qui n’auraient pas été traités correctement, et qui ont encore un impact sur le comportement dans le présent.

 

Il s’agit d’une thérapie en 8 phases, dont la durée et le déroulé va varier d’un patient à l’autre.

 

Elle a des effets simultanés sur le corps, le mental et les émotions et ne se réduit pas à la procédure des stimulations bilatérales alternées (notamment les fameux « Mouvements oculaires »).

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Afin d'obtenir des informations plus approfondies, n'hésitez pas à vous rendre sur le site EMDR France: https://www.emdr-france.org/fr/

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Attention, il est fortement conseillé d'entamer une thérapie EMDR avec un praticien correctement formé. Vous pourrez retrouver l'annuaire des thérapeutes à l'adresse suivante: https://www.emdr-france.org/fr/cote-patients/annuaire-61

 

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